L'été, le village de Prapic, un hameau d'Orcières, est pris d'assaut par les touristes, non seulement pour la diversité de ses balades, pour son ambiance de village de montagne préservé, pour ses marmottes et son offre commerciale étoffée (deux auberges, un camping, un espace de vente directe de produits locaux, un musée et un point info).
Il y a quelques années, la municipalité avait engagé des travaux de requalification de Prapic. Les réseaux avaient été enfouis, les axes principaux réhabilités, en conservant l'esprit du bâti traditionnel. Pour diminuer la présence des voitures dans le village, un parking (désormais trop petit) avait été aménagé en aval, inséré dans un paysage boisé et donc peu visible des randonneurs empruntant les sentiers. Aujourd'hui, le maire d'Orcières, Patrick Ricou, entend poursuivre cette démarche d'embellissement en menant deux autres tranches de travaux.
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400 000€ de travaux dans un premier temps
La première phase, la plus conséquente, démarrera cet automne. Il s'agit d'aménager la place centrale du hameau. Le goudron laissera place aux pavés, du mobilier urbain sera ajouté, de même qu'une fontaine, dans un esprit minéral. Juste à côté, sur un terrain acquis par la mairie, se trouvera le futur point info de la commune et du Parc national des Ecrins, puisque Prapic est l'une de ses portes d'entrée. « Le point info actuel est trop exigu et tourne le dos au flux de vacanciers », justifie l'élu. Des toilettes publiques ainsi que des containers enterrés seront mis en place à proximité.
Il n'y aura plus possibilité de stationner sur cette place principale. Ainsi, la mairie souhaite créer une vingtaine de places disséminées dans le village pour que les résidents puissent se garer, sans pour autant ternir le cachet de Prapic. Des pourparlers sont en cours pour acquérir le foncier nécessaire.
La deuxième phase consistera en l'extension du parking et à retravailler sa liaison (laquelle est aujourd'hui goudronnée) avec la place.
D'autres rues seront requalifiées et à terme, des travaux seront engagés sur l'église pour régler notamment des problèmes d'humidité. « Nous allons également interroger la population pour voir quelles sont ses attentes », poursuit Patrick Ricou.
Le budget, pour la première tranche, s'élève à 400 000€. L'équipe de maîtrise d'oeuvre est composée d'Alpicité, d'AEV et d'Antoine Marache paysagiste.