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SNCF Réseau va investir 280 millions d'euros en 2020

SNCF Réseau prévoit d'investir 280 millions d'euros en 2020 dans les travaux de modernisation et de maintenance du réseau ferroviaire régional.
280 millions d'euros, c'est un investissement de +16% par rapport à 2019.
Patrick Loez - 280 millions d'euros, c'est un investissement de +16% par rapport à 2019.

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280 millions d'euros : c'est le montant que va investir SNCF Réseau en 2020 dans les travaux de modernisation (196 M€) et de maintenance (86 M€) des infrastructures ferroviaires de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Un chiffre en hausse de près de 16% par rapport à 2019. « On atteint désormais la vitesse de croisière pour rattraper le retard de modernisation du réseau qui date pour l'essentiel de la fin du XIXème siècle et poursuivre son développement », indique Jacques Frossard, directeur territorial de SNCF Réseau.

Cette année, le gestionnaire du réseau ferré réalisera plusieurs chantiers d'importance : la poursuite des travaux d'élargissement de la voie Aix-Gardanne-Marseille (devis global : 182 M€ inscrits au contrat de plan Etat-Région 2015-2020), le renouvellement des 32 km de voie entre Carnoules et les Arcs (43 M€), la rénovation de la voie entre Carry-le-Rouet et l'Estaque (22 km) et la sécurisation du tunnel Rio Tinto (35 M€) ou encore le chantier de mise en transparence du remblai ferroviaire entre Tarascon et Arles. Une dernière opération qui consiste à créer une dizaine d'ouvrages traversants de 20 mètres de large sous la voie ferrée (coût : 80 M€), en aval de la nouvelle digue réalisée par le Symadrem.

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Doubler la fréquentation d'Aix-Marseille

Ces chantiers auront un impact sur la circulation des trains : l'allongement des quais des gares d'Aix et de Simiane et la pose des rails sur la nouvelle plate-forme ferroviaire imposeront de couper le trafic durant quatre mois, entre juillet et octobre sur le tronçon Gardanne-Meyrargues.

En octobre 2021, lorsque cette deuxième phase du chantier Aix-Marseille sera achevée, la SNCF pourra augmenter la fréquence des TER : « On passera de 3 à 4 trains par heure », précise Patrick Carminat, directeur du pôle émergence et maîtrise d'ouvrage de SNCF Réseau. Ce cadencement accru s'accompagnera d'une hausse de la fréquentaton : « Grâce à l'allongement des quais, on pourra faire circuler des trains avec deux fois plus de rames, ce qui permettra de doubler la fréquentation quotidienne de cet axe de 7 500 à 15 000 passagers », ajoute Jacques Frossard.

En marge de ces chantiers d'infrastructures, le gestionnaire du réseau prépare l'avenir avec le déploiement du projet ERTMS, système européen de régulation du trafic entre Marseille et Vintimille. « Ce nouveau système de gestion sera testé pour la première fois entre Marseille et l'Italie. A terme, il va nous permettre d'optimiser la gestion des sillons, avec à la clef une augmentation de l'offre », assure directeur territorial de SNCF Réseau. En 2020, le gestionnaire du réseau ferré lancera les études de ce projet stratégique.

La LNPCA attend la décision ministérielle

Enfin, SNCF Réseau poursuit l'interminable parcours administratif de la ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur (LNPCA - coût estimé : 6,38 milliards d'euros). Désormais phasé en quatre tranches (au lieu de trois dans le projet de 2012), le projet inscrit dans la loi d'orientation des mobilités (LOM) vient de boucler un énième round de concertation sous la houlette de Philippe Quèvremont, le garant désigné par la commission nationale du débat public (CNDP).


A relire : Ligne nouvelle Provence Côte d'Azur : en finir avec la péninsule marseillaise


« On attend désormais la décision gouvernementale qui doit préciser le phasage de l'opération et la mise en place de la mission chargée d'organiser le plan de financement, deux préalables indispensables à le déclaration d'utilité publique (DUP) que nous attendons pour 2023 », avance Jacques Frossard. Selon le nouvel échéancier, les travaux pourraient démarrer en 2026. Avec en point d'orgue la désaturation des nœuds ferroviaires marseillais et niçois. Deux chantiers pharaoniques dont le devis est estimé à plus de 3 milliards d'euros.

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