Elle est tombée dedans déjà quand elle était petite. « Dans la famille, on chassait naturellement le gaspi», raconte Pascale Birotteau, architecte et gérante de la Scop A4 Architecture.
Puis, diplômée de l’école d’architecture de Marseille, cette native d’Aix-en-Provence s’est tout d’abord tournée vers l’économie (école de commerce), et ensuite, vers les sciences sociales, un volet du développement durable qui l’a définitivement emporté. Formée à la HQE (Haute qualité environnementale) dès la première session délocalisée (à Lyon), au début des années 2000, l’architecte n’a plus alors dévié dans le soin apporté à la qualité environnementale et durable de ses réalisations.
Dix-sept ans d’exercice où elle a parfois encore l’impression d’être « marginale ». Dix-sept ans qu’elle défend de la sorte ses convictions pour la construction bois, la filière sèche, les matériaux biosourcés, les procédés durables, les chantiers propres…
Un siège sans clim
« C’est le point noir, on a du mal avec la gestion des déchets », reconnaît-elle d’emblée à propos du chantier du siège de la Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile devant intégrer la métropole Aix-Marseille-Provence et dont elle achève la réhabilitation énergétique.
« Ce n’est pas une simple rénovation,poursuit-elle, le maître d’ouvrage a eu la volonté d’aller plus loin. Il ne voulait pas de clim notamment. Brise-soleil et ventilation naturelle lui ont été préférés en confort d’été. Les vitrages et leur impact solaire ont été aussi particulièrement étudiés. »
(©J. Ph. Pierrat) La rénovation énergétique a été aussi l’occasion d’égayer le bâtiment à l’origine tristounet.
La suite de ce portrait d'architecte est à lire dans le numéro 1111 de TPBM (05/01/2016)