“Il y a beaucoup à faire”, reconnaitRenéRaimondi, le président de Ouest Provence. Si les quantités de déchets urbains sont supérieures à la moyenne, les taux de collecte sélective et de collecte de verre sont très largement en dessous de la moyenne nationale et même départementale. Or le département des Bouches-du-Rhône n’est pas vraiment un modèle du genre !
Deux projets présentés par le SAN ont été retenus et vont bénéficier d’un soutien financier et technique. Le premier concerne la réforme de la collecte sélective sur la commune de Port-St-Louis du Rhône. Le second, l’amélioration du dispositif d’apport volontaire sur l’ensemble du territoire.
Pour Ouest Provence, les déchets urbains représentent un enjeu financier important. Le coût annuel du traitement (hors collecte) représente un budget de 17 millions d’euros. “Notre objectif est d’augmenter de 50 % le taux de collecte d’ici fin 2018. Dans ces conditions, nous obtiendrons un retour sur investissement et surtout une amélioration de notre impact environnemental”, assure René Raimondi. Comme l’a souligné Christine Leuthy-Molina, directrice régionale Sud-Est d’Éco-Emballages, ces projets “vont également soutenir la Ligue nationale contre le cancer avec laquelle nous sommes partenaires”.
*Syndicat d'agglomération nouvelle
