3 058 km de routes départementales parcourus, 22 conférences de presse, 956 interviews enregistrées… sans compter quelque 800 tasses de café avalées et plus de 300 maux de tête : autant de chiffres qui résument les 10 premiers mois d’action de Martine Vassal (Les Républicains) à la tête du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, où les temps et les mœurs ont changé au Vaisseau bleu, avec pour leitmotivs « l’équité et la transparence » et « le jouer collectif ».
Pour ses premiers voeux à la presse, elle a plaidé pour « des choix courageux » dans un cadre budgétaire contraint, avec notamment le maintien du niveau d’investissement « à 500 millions d’euros car il faut que nous soyons aux côtés des communes ». Ce qui passera « par une baisse de 20% de notre train de vie » dès 2016.
Une décision rapide du Conseil constitutionnel
Sur le plan politique, Martine Vassal a dit attendre de la future métropole Aix-Marseille-Provence « qu’elle respecte toutes les institutions et se concentre sur deux grandes missions : le développement économique et les transports ». Et de marquer son territoire :
« Nous gardons les routes, les collèges, l’aide aux communes, la solidarité que ce soit le RSA ou les personnes âgées ».
Toujours sur la métropole, elle juge que savoir « qui sera président est un point de détail de fonctionnement » et appelle de ses vœux une décision rapide du Conseil constitutionnel afin de sortir de l’imbroglio judiciaire.
« La question est de savoir quand est-ce qu’on pourra démarrer les marchés publics. Je suis inquiète pour les entreprises. »
Martine Vassal redoute aussi des répercussions pour les communes du département. « Les contrats signés avec les EPCI (NDLR : Etablissements publics de coopération intercommunale) sont en suspens en attendant l’installation de la métropole. Il faut faire vite pour que les communes ne soient pas impactées. »
Retrouvez l'intégralité de cet article dans le numéro 1113 de TPBM (20/01/2016). Pour vous abonner cliquez ici