Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) veut améliorer son bilan carbone. L'établissement portuaire s'apprête à lancer une grande étude afin d'évaluer la faisabilité d'installer des panneaux photovoltaïques sur une vingtaine de bâtiments des bassins Est. A la clef, plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés de toitures exposées au soleil.
Le GPMM vient de lancer une consultation pour sélectionner un bureau d'études qui sera chargé de dresser un diagnostic de stabilité des charpentes des hangars, ateliers, bureaux et autres gares maritimes qui constituent son parc immobilier marseillais. Les sites concernés sont les hangars J0, H3, H4, A1, A2, 15, 16, 17, 19, 23, 24, les ateliers 1, 2, F1-2-7, F3, F8, F9, F10, DSNM, la halle CIMM, l'atelier de réparation navale « Macor » et la gare maritime MPCT (Marseille-Provence Cruise Terminal).
Cet état des lieux devra notamment tenir compte de la présence d'amiante et de plomb dans les ouvrages les plus anciens du port. Le prestataire qui sera retenu cet été devra rendre son audit fin décembre 2020.