Maître d'ouvrage, la Régie des transports métropolitains (RTM) envisage en effet d'agrandir cette station souterraine qui reste, quarante après sa mise en service, le principal nœud du réseau métropolitain où se croisent les deux lignes du métro phocéen. Cette position stratégique explique que ses quais soient les plus fréquentés du réseau, avec plus de 45.000 mouvements par jour. Une affluence qui pose problème aux heures de pointe, une partie des quais, notamment ceux de la ligne 2 situés des deux côtés de la station, étant trop exiguë pour accueillir les milliers de passagers dans de bonnes conditions.
La RTM compte également profiter de cette extension pour mettre la station aux normes d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR). Un projet qui ira de pair avec la mise en service du nouveau matériel roulant à pilotage automatique à partir de 2020.Ingérop et STOA devront donc étudier les conditions de cette reconfiguration, définir l'échéancier et surtout en chiffrer le coût. Au delà des enjeux structurels, le principal défi tiendra à l'obligation de maintenir la station en service durant toute la durée du chantier.