26 : c’est le nombre de terrains publics que l’Etat envisage de céder pour la réalisation de programmes de logements à court-moyen terme dans la région Paca. La dernière liste entérinée lors du comité régional de l’habitat fin juillet représente une dizaine de sites soit un gisement d’environ 2.000 logements, concentré sur les quatre départements les plus urbains : Alpes-Maritimes (774 logements), Vaucluse (484 logements), Bouches-du-Rhône (355 logements) et le Var (334 logements). Dans les Alpes, un seul site - une friche de la SNCF de 9 ha située à proximité de la gare de Gap - a été recensé, pour un potentiel d’une trentaine de logements.
Cinq nouveaux sites à vendre
L’Etat a par ailleurs recensé cinq nouveaux sites qui devraient bientôt s’ajouter à la liste régionale. Ces tènements fonciers qui représentent un potentiel d’environ 270 logements.
La liste complète est à retrouver dans TPBM du 7 octobre.
La localisation des sites à la vente
Sur cette carte interactive (il suffit de cliquer sur les icônes), retrouvez la localisation des 10 sites déjà à la vente (en dehors des 5 sites à venir) :
Carte : Frédéric Delmonte
Retards à l’allumage
Si elles se concrétisent, ces cessions marqueront une singulière montée en puissance du programme de mobilisation du foncier public en Paca. Sur la période 2011-2013, seulement quatre ventes de terrains ont été enregistrées (à Salon de Provence, Marseille, Avignon et au Pontet) avec à la clef la production d’environ 200 logements, majoritairement sociaux. Depuis le début de l’année 2015, trois nouvelles cessions ont été entérinées. Au printemps dernier, l’Etat a notamment vendu deux sites dans le centre de Marseille : un ancien immeuble de bureaux de l’armée dans le quartier des Cinq Avenues (4e), cédé 700.000 euros à l’Esh Logirem (qui va réaliser 24 logements sociaux), et la caserne Bel Air, une friche cédée à la ville de Marseille pour la réalisation d’un ensemble de 98 logements (dont 50% d’HLM).
Des ventes insuffisantes
Ces ventes restent largement insuffisantes pour espérer résorber le déficit d’une région dont le parc social ne représente que 12,8% du parc de résidences principales (contre 16,5% en moyenne nationale) et qui compte 146 communes assujetties à l’obligation de rattrapage SRU (record de France)...