Dans l’enveloppe de 26 milliards d’euros consacrés par la Caisse des dépôts à son plan de relance, complémentaire de celui du gouvernement, 570 millions d’euros sont dédiés au Var, déployés par la Banque des territoires sous la responsabilité de David de Araujo dans le département et d’Alexis Rouque à l’échelle de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Le spectre de nos soutiens est large, résume le directeur Var. De 10 millions d’euros à la Métropole Toulon Provence Méditerranée pour ses bus au gaz naturel, par exemple, à 86 000 euros pour la réhabilitation de la salle polyvalente de la Roquebrussanne. C’est une bonne illustration de nos actions d’aides à l’attractivité des territoires. »
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Les interventions dans les centralités structurantes de la politique de la ville sont ainsi essentielles. A Toulon, la Banque des territoires s’est investie dans la SCI Sémard Equerre dont le périmètre se prolonge désormais quartier des halles, dans l’opération de l’hôtel Okko, à Chalucet avec la Chambre de commerce et d'industrie s’agissant de la Maison de la créativité, dans le projet qui démarre "De Mayol à Pipady" de la Métropole avec Eiffage et Icade (entre autres)…
En outre, dans le contexte des dispositifs Action Cœur de ville et Petites villes de demain, il s’agit plutôt de travailler les centralités secondaires à dessein, toujours, de renforcer l’attractivité, sachant que les territoires ruraux ou en quartiers prioritaires ont besoin aussi d’être accompagnés. En fait, la moitié des prêts aux collectivités territoriales est en moyenne de moins d’un million d’euros. Conjointement, le développement économique s’effectue en partenariat avec la sphère privée via des foncières en fonction des besoins immobiliers ou des projets multiples, comme la SCI Sémard Equerre.
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Externalités positives
« Nous intervenons avec des fonds propres en prise de participation au capital de ces sociétés de projets sur l’immobilier au-delà de l’équilibre économique traditionnel, donnant du temps d’amortissement pour faciliter le développement, puis sa pérennité. Nous sommes pour cela attentifs aux externalités positives », souligne David de Araujo. « La première d’entre elles est la transition écologique, l’environnement durable, car l’urgence climatique nous oblige. S’engager dans des programmes immobiliers vertueux est aussi une garantie pour les investisseurs. Les autres externalités sont l’intérêt du bien, la création d’emplois, la transformation d’une filière, d’un quartier… ».
A Toulon, la Banque des territoires a trouvé en VAD (Var aménagement développement), concessionnaire du centre-ville élargi, « une entité très intéressante par ses compétences et sa capacité à faire ». A Brignoles également, avec le même acteur partenaire de la ville. A Draguignan, c’est la SAIEM, Société anonyme immobilière et d’économie mixte, concessionnaire d’aménagement du cœur de la cité, qui est l’interlocuteur privilégié. « Partout, sans volonté et portage politique, rien n’est possible », précise David de Araujo.
