Isola 2000 entend continuer à voir l’horizon. A l’occasion des 50 ans de la création de cette station de ski des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, le président de la Métropole Nice Côte d’Azur a dévoilé un plan d’investissement à 45 millions d’euros sur la période 2022-2027. L’objectif est de restructurer et développer le domaine skiable pour lui permettre d’envisager un avenir, aussi bien l’hiver que l’été. Quatre grandes orientations ont été présentées, comprenant chacune de multiples propositions qui seront « arbitrées avec les acteurs de la station », indique la Métropole dans un communiqué.
Christian Estrosi a fait un point sur ce projet avec le conseil municipal et les professionnels du secteur. Le syndicat mixte, qui gère la station, a mené une étude pour la restructuration et le développement du domaine skiable.
Pistes de luges sur rail
La restructuration du front de neigeest à l’étude. Il s’agit de moderniser les équipements et de réfléchir à la mise en place d’un télésiège débrayable de six places, en remplacement du téléski de Chastillon et du téléski II du parking P1, jusqu’à la Chapelle. Deux tapis pour remonter les skieurs sont envisagés, ainsi que l’adaptation des pistes et le démontage des trois téléskis.
Parmi les propositions avancées, figurent aussi la création d’un espace ludique sur le secteur Belvédère-Roubine ; la création de pistes de luges sur rail toutes saisons ; ou encore la modernisation de la desserte de Pelevos. Deux scénarios sont sur la table qui comprennent le réaménagement des pistes et, soit la création d’un télésiège débrayable de six places soit la création d’une télécabine.
Dans un contexte d’enneigement de plus en plus difficile, le confortement du réseau de neige de culture est à l’étude avec la création d’une nouvelle retenue collinaire de 215 000 m3.
Ce projet arrive alors que le contexte juridique et administratif d’Isola 2000 se clarifie. « Après 10 ans de procédures administratives, le syndicat mixte est devenu propriétaire des terrains dans le cadre de la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique », précise le communiqué.