L’heure est au satisfecit pour Stéphane Perez, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers de Provence (FPI Provence), qui a dévoilé les grandes tendances enregistrées l’an passé par le secteur en amont de la soirée de remise des « Pyramides d’argent », qui se tiendra le 31 mars prochain à Marseille. « Les résultats sont très bons : on a fait 11.500 mises en vente (+ 37%) et 10.200 réservations (+ 27%) sur la Provence », un périmètre qui va « d’Avignon à Saint-Tropez et de Marseille à Gap », c’est-à-dire la région Paca amputée du département des Alpes-Maritimes et de l’Est Var (secteur de Fréjus). Et le président de FPIProvence d’ajouter :
« Ça change. Après 5 ans de baisse constante, on retrouve les résultats de 2010 qui était une bonne année. »
La Provence a ainsi enregistré une croissance non seulement supérieure à celle observée au plan national, mais également dans toutes les autres régions françaises.
Ces tendances, portées « par les grandes villes » que sont « Marseille, Aix, Avignon, Toulon », sont, dixit Stéphane Perez, le fruit de « deux raisons et demi ». Les deux premières renvoient à l’action gouvernementale. Tout d’abord, la loi Pinel qui permet une défiscalisation de 21% sur un achat. « L’investisseur se sent considéré, sans barrière », commente le président de FPI Provence. Le secteur profite aussi de la mise en place de la nouvelle version du prêt à taux zéro, le « PTZ nouveau ».
« On peut financer 40% du taux d’acquisition avec 15 ans de différé : on n’a jamais vu ça. Cela stimule l’acquisition et l’investissement. »
Grâce à ces deux mesures, Marseille, jusque-là « peu attractive », a ainsi réussi à attirer « quelques investisseurs qui viennent de l’extérieur », dans un marché réparti équitablement en acquisition et investissement (50% chacun).
« Les promoteurs sont meilleurs »
Et pour la « demi-raison » ? « Les promoteurs sont meilleurs », affirme Stéphane Perez. « Depuis un an ou deux, on a un nouvel état d’esprit. On n’a plus un simple rôle de bâtisseur, de bétonneur, mais plus un rôle dans l’habitat. On ne bâtit plus un immeuble seul dans son coin : on tient compte de son environnement, de la mixité, de l’accessibilité… », énumère-t-il.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans le numéro 1122 de TPBM (parution le 23/03/2016). Cliquez ici pour avoir plus d'informations sur nos offres d'abonnement.