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Epicanthus, une marque haut de gamme de maroquinerie

Caroline Boyer a créé sa marque de maroquinerie en 2014. Elle vient de sortir sa première collection et prépare déjà la saison de mode printemps-été 2019. Rencontre avec celle qui mêle mode, design et artisanat d'art sur Carpentras.
Avec Caroline Boyer, gérante d'Epicanthus, tout est fait main. Il faut 30 heures de travail pour concevoir un sac.
A. Ricci - Avec Caroline Boyer, gérante d'Epicanthus, tout est fait main. Il faut 30 heures de travail pour concevoir un sac.

EconomieVaucluse Publié le ,

Epicanthus… ce nom désigne un repli vertical de la peau qui va de la paupière supérieure au bord du nez. Original pour un nom de marque haut de gamme de maroquinerie, sauf si l'on connaît la genèse de ce choix. « J'ai emmené un jour mon fils chez un orthoptiste et il m'a dit qu'il avait un épicanthus. J'ai fait des recherches et comme je suis sensible à la culture japonaise et que les Japonais portent cette caractéristique physique, je me suis dit que j'en ferai le nom de ma marque », explique Caroline Boyer, gérante d'Epicanthus installée à Carpentras.

Voilà pour la culture japonaise, car tout ici respire le made in France. « J'ai conçu une marque 100 % française, avec des produits français et ici, tout est fait main », insiste Caroline Boyer. Pour concevoir un sac, il faut 30 heures de travail : couper à la main, travailler les tranches, faire les points de finition, etc.

La collection 2018

Caroline Boyer a conçu sa collection 2018 avec trois modèles de sacs, trois modèles de bracelets, un collier et de la petite maroquinerie comme des porte-cartes ou des compagnons. Quinze coloris originaux révèlent son design : Sailor, Khaki, Savage, Lipstick, Neon Pink, Pink Blast, etc. « Il y a une dimension unique, exclusive sur la maroquinerie que je crée », souligne Caroline Boyer.

La collection 2018 est en phase de commercialisation dans des boutiques et prochainement sur Internet via son e-shop en ligne.

Epicanthus et ses développements

Caroline Boyer travaille d'ores et déjà sur la collection printemps-été 2019. Côté commercialisation, elle est à la recherche de boutiques qui vendraient ses sacs sur Monaco, Nice, Cannes, Lyon, Bordeaux et Paris.

Mais la créatrice veut « absolument garder les mains dans le cuir. Mon objectif n'est pas d'être connue, mais d'être reconnue. J'entends continuer à travailler à la commande, pour maintenir la fabrication maison. »

L'année prochaine, son mari devrait la rejoindre dans l'entreprise. Ils seront tous les deux designers de la marque. Frédéric Boyer travaille le cuir depuis des années. C'est lui qui l'a formée à la matière à leur rencontre. Car Caroline Boyer, après un bac histoire de l'art en poche, fonce vers la coiffure. Elle s'y fait des amis, notamment un célèbre coiffeur installé depuis à New York… qui pourrait bien lui ouvrir un jour le marché nord-américain.

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