Dans quelques semaines le chantier de construction des « Terrasses du temps perdu » à Manosque, qui compte 37 nouveaux logements et celui des « Terrasses de la Capelane », qui en compte 29 à Volx, vont être lancés. Deux opérations immobilières menées conjointement par le promoteur Obsitas. Sauf retard, la livraison est annoncée pour le premier trimestre 2020. Pour l'heure, le taux de commercialisation a dépassé les 50% et la consultation des entreprises est en cours.
Un modèle éprouvé
Pour le modèle architectural, pas de surprises. Obsitas Promotion, en concertation avec le cabinet ACAMP Architectes, mise sur un modèle de standing semblable aux projet des Terrasses du Luberon, réalisé à Manosque en 2016, avec des logements confortables, disposant d'un large accès extérieur.
A Manosque, le bâtiment sera construit sur 4 étages au-dessus d'un parking en sous-sol semi-enterré. Des coursives extérieures donneront accès à un jardin à l'intérieur de la parcelle. Le stationnement se fera sous immeuble. En terme d'insertion urbaine, les architectes ont opté pour « une insertion douce, fonctionnelle et contemporaine dans le tissu bâti existant qui rejoint les contraintes réglementaires de la zone, au respect des prospects et hauteurs prescrits pour le secteur », détaille le cabinet.
La résidence de logement collectifs sera située en centre-ville dans un quartier appartenant à une zone de protection du patrimoine architectural et paysager.
« Nous sommes allés à la recherche d'une qualité d'habitabilité, notamment pour ce qui concerne le confort climatique et sonore des logements, obtenue par l'apposition de larges terrasses protégées par des garde-corps et des panneaux à claire-voie verticaux formant une protection solaire, sonore et visuelle. D'autre part , nous avons été attentif à l'utilisation ou à la reprise du vocabulaire vernaculaire des murets de propriétés sur l'avenue en pierres maçonnées et des toitures en tuiles ».
« Restructuration urbaine »
Pour valoriser le projet, les auteurs ont également fait le choix d'une végétalisation protectrice et foisonnante. Et de conclure : « Dans ce projet, il y a aussi la volonté de requalification et de restructuration urbaine. Le boulevard du Temps perdu dessert un quartier résidentiel en mutation pouvant accueillir des logements collectifs adaptés à la demande émergente de retour en centre-ville. »
La seconde résidence de logements collectifs à Volx se composera de 27 logements situés en plein centre-ville. La structure, quasi identique à celle de Manosque offrira de grandes terrasses qui permettront aux propriétaires de se protéger contre le soleil mais aussi des nuisances sonores. Un espace privatif sera dissimulé de la voie publique. Des espaces communs d'agrément seront adjoints, notamment un parc, une piscine et des stationnements sous l'immeuble.
