« Offrir plus d'attractivité au magasin en apportant à nos clients, salariés et autres parties prenantes un espace de détente ludique et pédagogique. » C'est le pari qu'a fait Jean-Marc Doucet, le directeur général de la confiserie oraisonnaiseFrançois Doucet. Sur une parcelle inconstructible et en jachère de 2 000 m2, attenante à son local, il a décidé en septembre 2018 d'aménager un jardin botanique. Un investissement estimé à 100 000 € sur plusieurs années et dont la première tranche, d'un montant de 50 000 €, est en train de s'achever. « Nous avons voulu mettre en valeur toutes les espèces végétales fruitières ou aromatiques que nous utilisons dans nos fabrications, agrémentées par les principales espèces végétales ornementales caractéristiques de la flore et végétation méditerranéenne. »
Pour mener à bien son projet le chef d'entreprise a fait appel à l'architecte paysagiste Thomas Gentilini, installé aux Pennes-Mirabeau : « Nous avons conçu cet arboretum comme une promenade, un lieu de détente riche et varié. Nous avons planté 20 variétés fruitières d'origine française et plutôt méditerranéenne, mais aussi plus d'une quinzaine d'aromatiques, sans compter les autres essences. » En quelques mois, la demande de création paysagère attenante à une entreprise, plutôt atypique auparavant, est devenue plus ponctuelle admet l'agence Thomas Gentilini. Une nouvelle façon de réinventer des zones d'activités durables.