AccueilArchitectureCardo Architectures dessine l’époque avec authenticité

Cardo Architectures dessine l’époque avec authenticité

L’agence fondée en 2014 par Sylvie Naidon et Thomas Rault conduit un double développement à Salon-de-Provence et Eygalières. Elle engrange les projets de la conception à la réalisation, entre pays salonais, Alpilles et au-delà.
« Le Hameau des Amandiers » à Eygalières, un petit ensemble de sept maisons individuelles haut de gamme dessiné par l’agence.
D.R. - « Le Hameau des Amandiers » à Eygalières, un petit ensemble de sept maisons individuelles haut de gamme dessiné par l’agence.

ArchitectureBouches-du-Rhône Publié le ,

En quittant la région parisienne où ils exerçaient leurs talents dans de grandes agences, Sylvie Naidon et Thomas Rault ont d’abord fait un choix personnel. Originaire d’Eygalières, Thomas revenait sur sa terre natale. Quant à Sylvie, elle avait pris la direction de l’agence d’architecture de Jacques Cerede à Salon-de-Provence. Lorsqu’ils se mettent à leur compte en 2014, ils optent donc pour une double implantation, l’une sur le village des Alpilles cher à Michel Drucker, en pleine expansion, l’autre à Salon où de nombreux projets s’annoncent.

Aujourd’hui, Cardo Architectures compte six personnes autour des deux architectes, Sylvie plutôt concentrée sur l’amont des dossiers, en conception, Thomas s’attachant au suivi technique des chantiers. Et des chantiers, il n’en manque pas actuellement !

« Depuis la Covid, nous enregistrons beaucoup de sollicitations et d’activités, explique Sylvie Naidon, dans une salle joliment aménagée au milieu de la rue des Frères-Kennedy, à quelques pas de la Fontaine Moussue. Les maires assurent que les budgets sont là ainsi que la volonté d’investir et d’avancer. Nous notons aussi que nombre de familles veulent s’installer dans le Sud, désireuses de changer de vie, avec parfois des demandes très spécifiques liées à l’évolution des usages de la maison, en raison de la crise sanitaire. Les exigences peuvent être très différentes, mais sur les particuliers, on perçoit les attentes relatives à la transition énergétique. Les questions qu’on se posait il y a 20 ans sont devenues les propositions qui vont de soi aujourd’hui. »

Dans la manière de travailler avec Thomas Rault, Sylvie Naidon affirme vouloir toujours « marquer l’immeuble dans son endroit et dans son époque ». (Crédit : J.-C. Barla)

Dynamique salonaise

Dans les Alpilles, Cardo Architectures intervient, en neuf ou rénovation, sur de nombreux mas. A Eygalières, elle a dessiné un petit ensemble de sept maisons individuelles haut de gamme, toutes vendues à la sortie du premier confinement, « Le Hameau des Amandiers ». « Chaque maison, d’une superficie de 90 à 130 m2, est différente, soigneusement orientée et sans vis-à-vis, dans le style authentique, pierres et vieilles tuiles, du village mais avec des ouvertures très contemporaines », précise l’architecte. Sur la commune, l’agence a réalisé les intérieurs de la « Maison du Bel Age » du Département des Bouches-du-Rhône, dans le cadre du réaménagement d’une propriété communale, la Maison Clavel, ainsi que divers travaux communaux.

A Salon-de-Provence, elle a imaginé le centre médical du Roy René (960 m2) et son voisin (1 428 m2), les locaux à l’entrée de ville sur 850 m2 de la société Bardaro (matériaux, carrelages…), travaille pour un maître d’ouvrage privé sur un immeuble de commerces et bureaux de 700 m2… « Nous démarrons la réfection de la salle du conseil municipal à l’hôtel de ville », poursuit-elle. A Lançon-Provence, elle a contribué à la transformation du domaine de Château-Virant. Après la réalisation du bâtiment d’exploitation et des bureaux (1 116 m2) et du musée de la vigne et de l’olivier en 2017, l’agence prépare la future vinaigrerie. En bordure de la RD 113, dans la zone des Sardenas vouée à une requalification, elle va apporter son regard par la création du nouveau siège social d’Hugues Construction, les futurs locaux d’une menuiserie-serrurerie industrielle et la refonte d’une friche (Batimax) en espace de futsal-laser game-escape game de 3 000 m2. A Pélissanne, elle a œuvré pour la société Sanitherm. A Miramas, elle est intervenue sur la résidence Les Alpilles (44 logements).

Grandir encore

L’agence ne se limite pas cependant au pays salonais, même s’il l’occupe beaucoup. Parmi ses autres projets, la maison de santé avec trois logements des Saintes-Maries-de-la-Mer (541 m2) ou un programme de 33 logements à Sanary-sur-Mer (Var).

« Nous voudrions travailler sur des projets plus importants, mais il nous faudra grossir encore un peu pour assurer un bon roulement des dossiers. A dix personnes, nous atteindrions une taille correcte ! », indique Sylvie Naidon. Dans la manière de travailler avec Thomas Rault, elle affirme vouloir toujours « marquer l’immeuble dans son endroit et dans son époque » mais dans le respect de l’harmonie de son environnement et sans rogner sur sa fonctionnalité ou contraindre ses différents usages. « Une maison se regarde comme un tableau », glisse-t-elle.

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