Cette cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de la société BBE*, Thierry Bouchié, délégataire chargé de la construction et de l’exploitation du réseau de chaleur urbain. Leur devise : « Chauffer la ville sans réchauffer la planète ». Ce chantier a donné lieu à des fouilles préventives, avant le démarrage du chantier qui ne saurait tarder.
Dès le mois de novembre 2016, un réseau de chaleur devrait alimenter de nombreux bâtiments privés et publics, comme la copropriété des Escartons ou encore des Ecrins, les écoles de la Mi-Chaussée, des Artaillauds ou le collège Vauban. Sans oublier le cinéma Vauban, la Maison d’accès au droit, l’hôpital et le futur établissement de santé Rhône Azur. Adieu les chaudières au fioul qui disparaîtront des sous-sols de ces établissements.
Cette énergie au bois, moins polluante, va permettre de réaliser de surcroît des économies d’énergie, à hauteur de 15 à 20%. Le principe est simple : la chaleur produite par la combustion des plaquettes forestières réchauffe l’eau circulant dans les canalisations jusqu’à chaque client qui pourra l’utiliser pour son chauffage et/ou son Eau chaude sanitaire (ECS) via un échangeur thermique.
500 logements
Le bois permettant l’approvisionnement de cette chaudière, sera livré par camions (en moyenne deux par jour), puis déchargé et entreposé à l’intérieur du gymnase Colaud, avant d’être acheminé sans bruit via une galerie souterraine jusqu’au garage Colaud, distant de quelques mètres. Ce dernier accueillera la chaufferie bois et une chaufferie de secours au propane - irriguant un réseau de chaleur long de 7 km, mais en tout ce seront 14 km de canalisations qu’il sera nécessaire de faire passer, un aller Air et un Retour.
Ce réseau desservira à terme quelque 500 logements du futur quartier Berwick. Le constructeur estime à 6.000 tonnes/an la consommation de cette nouvelle chaudière. Cet équipement sera alimenté par du bois local à 100%, une bonne façon de préserver l’énergie locale et renouvelable. Ce sont une dizaine d’emplois à temps plein qui devraient être créés. De plus, il faut souligner que la société BBE s’engage à employer des entreprises locales pour la maintenance de la chaudière au bois. Il s’agit d’un investissement privé de 12 ME HT. La maîtrise d’œuvre est confiée à Alain Blay, architecte gapençais.
*BBE pour Briançon biomasse énergie, est un groupement constitué des sociétés EDSB, Coriance